Joey Robin Haché lance Bulldozer / Journée Bell Cause pour la cause
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L’artiste acadien Joey Robin Haché lance pour la radio la chanson «Bulldozer» dans le cadre de la Journée Bell Cause pour la Cause visant à parler ouvertement de santé mentale. Cette Journée a lieu le jeudi 28 janvier 2021.
Sur un air doux, contemplatif, folk et agrémenté d’effets sonores éthérés, où la lenteur du temps prend toute la place, la chanson Bulldozer amène à réfléchir sur la santé mentale des artistes. Basée sur des faits vécus, cette chanson de Joey Robin Haché met en lumière une épreuve remplie de problèmes d’ordre psychologique qu’il a vécus en 2017 et 2018.
« C’était une période sans spectacle et sans envie de création artistique, tout ça causé directement par mes troubles psychologiques. J’ai par la suite écrit cette chanson qui traite de la prise de médicaments, ma santé psychologique et physique en décrépitude, la lassitude de cette maladie, les secondes qui défilent à la vitesse des heures et les démons qui dansaient sans cesse dans ma tête », explique-t-il.
La finalité de cette chanson redonne espoir en proposant l’amour comme un remède important et un excellent catalyseur pour la remise sur pied. Écrite en résidence au Camp Chanson de Petite-Vallée en août 2018, cette chanson a été jouée pour la première fois devant public à l’aube des 30 ans de l’artiste, qualifiant cette performance comme « la dernière de sa vingtaine et la première de sa trentaine ». Cette résidence d’écriture, tout comme cette chanson, marquent un tournant important pour lui au niveau artistique, professionnel et personnel : vers une guérison complète de sa santé et vers un nouveau Joey Robin Haché !
Bulldozer fait partie du 3e album de l’artiste, Trente, paru sous l’étiquette Le Grenier musique à la fin 2019. Plus d’information sur Joey Robin Haché : https://legreniermusique.com/artistes/item/1-joey-robin-hache-2. Plus d’info sur la Journée Bell Cause pour la cause : https://cause.bell.ca/fr/journee-bell-cause-pour-la-cause.
C’est long d’attendre le silence dans ma tête
Les démons chantent sans cesse ma chanson préférée
Depuis si longtemps, j’essaie de l’oublier
Dans ma maison, il y a trop de transparence, de fenêtres
La lumière me rentre dedans à grands coups de bulldozer
J’avale la noirceur et sa douceur qui nage dans mon sang
Qui m’offre une sorte de silence
J’ai tout le temps du monde
Depuis des mois, je ne fais que le gaspiller
Malgré tout ce qu’il reste devant moi
Les murs continuent de tomber à chaque fois que passe le bulldozer
C’est long d’attendre ton retour, mon amour
Mon cœur en arythmie, je perds les notes de tes mélodies
Le bulldozer grogne dans ma cour
Aide-moi à foutre le camp